L’histoire de la survie et la fuite des dodos de l’île Maurice

Il a été établi assez clairement que le dodo, un grand oiseau incapable de voler natif de l’île Maurice, s’est éteint du fait de l’utilisation abusive de l’arbre qui leur fournissait leur nourriture par les colons.

Mais s’il s’agissait vraiment d’une tentative de génocide?
Et si certains d’entre eux avaient survécu et fui?

Inspiration: une question posée sur Facebook à une amie australienne pour savoir si les dodos existaient toujours en Australie.

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L’histoire

En fait, ils ont fait alliance avec les Francs-maçons et en sont devenus une branche ultra-secrète. Tellement secrète que même le nom de la branche est inconnu du grand public. Ceci a été confirmé par les experts.

Tout commença quand le chef des dodos, le prince Doubidou Dodo LXVII, décida de sauver ce qui restait de son peuple après le début de l’offensive des colons. en effet, un groupe de colons, mené par le navigateur hollandais Gert van Drenthe, avait décidé d’exterminer les oiseaux qui, selon lui, ‘ne méritaient pas de vivre sur cette île’. Ces colons organisaient souvent des massacres de dodos: ils pillaient leurs nids et communautés, capturaient les plus forts pour ensuite les chasser, et tuaient les autres.

Le prince lui-même évita de peu la mort lors d’une attaque particulièrement vicieuse, en se cachant dans un tronc d’arbre creux. Une fois les colons partis, le prince sortit de sa cachette et réunit la centaine de dodos restants. Ensemble ils décidèrent de lancer une contre-offensive et libérer leurs camarades des geôles des colons. Après des semaines de préparation, l’opération se solda par une réussite partielle: deux mille dodos furent libérés, mais avant que tout le monde ait été libéré, les colons se sont rendus compte de ce qui arrivait et ont tué les restants. Van Drenthe jura donc de tuer lui-même le prince Doubidou, et organisa des fouilles répétées de l’île.

Le prince et son peuple, pendant ce temps, s’étaient organisés en communautés cachées, montant une vaste campagne d’intimidation au moyen du pillage régulier des fermes isolées de certains colons pour détruire les cultures. Ces opérations étaient menées avec la plus grande précision, et avant que les colons n’aient pu se rendre compte de ce qui était arrivé, les dodos étaient déjà retournés dans leurs demeures sous-terraines. Ainsi ces attaques réussirent à faire fuir les colons d’une zone conséquente où les dodos purent vivre en sécurité.

C’est là que Van Drenthe décida d’engager des centaines de renards pour tenter de trouver et tuer les dodos restants. Il fit alliance avec le roi Vulpon VII de Néorenardie pour traquer et piller les nids des dodos. Le prince, à ces nouvelles, décida enfin de sauver son peuple. Avec l’aide d’un groupe de possums francs-maçons sous Marsupius III, il a réussi avec son peuple à infiltrer Port de Warwick et voler trois navires. Deux de ces navires partirent avec grand fracas, l’un vers l’Inde et l’autre vers l’Afrique, mais n’avaient pour équipage que des possums.

Le troisième, qu’on croyait coulé juste en-dehors de Port de Warwick, avait été en réalité dissimulé de nuit dans une baie voisine pour attendre. Quand il reçut ces nouvelles, Van Drenthe envoya le restant de la flotte locale chasser les deux navires volés. Mais le temps qu’il se rende compte de la supercherie, les dodos avaient déjà fui avec le troisième navire sous couvert de la nuit.

Après deux mois sur l’Océan indien ils arrivèrent enfin sur la côte est de l’Australie, où ils trouvèrent le cousin lointain de Marsupius, Canguros IV, chef d’une tribu de kangourous également francs-maçons. Ils prirent les dodos sous leur protection. Dotés de nouvelles identités, les dodos ont ensuite pas mal bougé dans les années qui ont suivi, mais il reste très peu de détails de leurs péripéties. Les dernières traces qu’on associe avec certitude à cette communauté de dodos sont les restes d’une colonie de dodos datant de 1835 près de l’actuelle Carnarvon, qui semblent indiquer que tous les dodos seraient partis en toute hâte.

Personne n’a depuis lors retrouvé leur trace, mais certains croient qu’ils sont toujours quelque part en Australie, protégés par leurs complices kangourous. Des rumeurs circulent laissant imaginer plusieurs sites potentiels où ils pourraient être cachés. Chaque site serait bien dissumulé et gardé par des kangourous rouges vicieux de deux mètres de haut (la force de sécurité d’élite de la dynastie Canguros), et ces derniers auraient l’ordre de tuer tout intrus immédiatement.

L’essentiel de cette histoire provient du journal de Van Drenthe et de documents officiels de Port de Warwick, ainsi que des mémoires de Vulpon et Marsupius. Quelques détails supplémentaires des événements sur l’île Maurice furent retrouvés dans des documents laissés par le prince Doubidou dans leur demeure d’origine sur l’île.

Quant à ce qui arriva au prince lui-même, on n’en sait presque rien. Sa couronne fut retrouvée dans la colonie près de Carnarvon, mais pas le sceptre héréditaire qui était le vrai symbole du pouvoir de sa dynastie. La couronne était intacte, ce qui est important: en effet, lorsqu’un prince dodo mourait autrement que de causes naturelles, sa couronne était habituellement brisée en deux. Ce qui laisse entendre aux experts que, ayant survécu à la fuite vers l’Australie, il y est éventuellement décédé en paix, son corps sans doute incinéré selon la coutume. Lorsqu’on combine ça avec l’absence du sceptre, cela suggère que la dynastie a pu perdurer par la lignée principale, mais à ce jour aucune trace n’en a été retrouvée.

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